Ah, la Norvège ! Ses fjords grandioses et ses aurores boréales, on connaît ! Mais avez-vous déjà imaginé les délices cachés dans ses assiettes ?
Personnellement, en tant que blogueuse passionnée par les cultures du monde et toujours à l’affût des saveurs authentiques, j’ai eu l’immense plaisir de plonger tête première dans l’univers fascinant de la gastronomie norvégienne, et croyez-moi, c’est une véritable révélation !
Loin des stéréotypes, on y découvre une cuisine profondément ancrée dans la tradition, mais aussi étonnamment moderne par son respect inconditionnel des produits locaux et sa quête de saveurs pures et intenses.
Des fruits de mer d’une fraîcheur incomparable aux plats réconfortants qui réchauffent l’âme pendant les longs hivers, chaque bouchée raconte une histoire et nous transporte au cœur des paysages nordiques.
Ce n’est pas juste manger, c’est vivre une expérience, un véritable voyage sensoriel qui met en lumière un art de vivre où la convivialité et la simplicité sont reines.
Préparez-vous à être surpris, car je vais vous emmener bien au-delà du simple saumon fumé ! On va parler des plats qui font vibrer les papilles des Norvégiens et explorer ensemble pourquoi leur cuisine mérite vraiment le détour.
Intrigués ? Alors, allons découvrir ensemble tous les secrets et les saveurs uniques de la cuisine norvégienne !
La Pêche : Le battement de cœur de la gastronomie norvégienne

Le rôle vital des fjords et des eaux froides
Ah, la Norvège ! Quand on pense à ce pays, on imagine tout de suite ses fjords majestueux et ses eaux d’un bleu profond. Et croyez-moi, ces paysages ne sont pas seulement magnifiques, ils sont le véritable garde-manger du pays !
Les eaux froides et pures de la Norvège, longées par des milliers de kilomètres de côtes découpées par d’innombrables fjords, sont une bénédiction pour la gastronomie locale.
C’est grâce à cette géographie unique que le poisson et les fruits de mer norvégiens sont d’une qualité exceptionnelle, d’une fraîcheur inégalée. Je me souviens, lors de mon dernier voyage sur la côte ouest, avoir vu les pêcheurs revenir avec leurs prises, les paniers débordant de merveilles qui semblaient tout juste sorties de l’eau.
Cette proximité avec l’océan, on la ressent dans chaque plat, dans chaque bouchée. C’est une connexion profonde entre la terre, la mer et l’assiette qui façonne une identité culinaire incroyablement riche et respectueuse des produits.
Les Norvégiens ont ce don de sublimer la simplicité, en mettant en avant le goût pur et originel de ce que la nature leur offre généreusement. Ils ont une telle fierté pour leurs produits de la mer, et c’est tout à fait justifié !
Une culture culinaire façonnée par la mer
Vous savez, en Norvège, manger du poisson n’est pas juste une habitude, c’est une véritable institution, une façon de vivre qui se transmet de génération en génération.
La mer a toujours été au centre de l’économie et de la survie des Norvégiens, et cette histoire se retrouve directement dans leurs assiettes. Personnellement, j’ai été fascinée par la manière dont la cuisine norvégienne a su adapter ses techniques et ses recettes aux caprices de la météo et à la richesse de l’océan.
On ne parle pas seulement de poisson frais, mais aussi de toutes ces méthodes ancestrales de conservation qui ont permis de traverser les longs hivers nordiques : le séchage, le salage, le fumage, la fermentation… Chaque technique a donné naissance à des saveurs uniques, parfois surprenantes, mais toujours authentiques.
C’est un voyage gustatif qui nous plonge dans l’histoire et les traditions d’un peuple qui a appris à vivre en harmonie avec son environnement, en tirant le meilleur de ce que la nature marine peut offrir.
Quand je pense à la gastronomie norvégienne, je ne peux m’empêcher de voir l’image d’un pays qui respire l’air salin et dont le cœur bat au rythme des vagues.
C’est une cuisine qui raconte une histoire à chaque plat.
Au-delà du Saumon : Les trésors cachés de l’océan
Morue, Hareng et autres merveilles salines
Oui, je sais, quand on pense “poisson norvégien”, le saumon vient tout de suite à l’esprit. Et c’est vrai, il est délicieux ! Mais laissez-moi vous dire, chers gourmands, que l’océan norvégien recèle bien d’autres pépites qui méritent absolument d’être découvertes.
Prenez la morue, par exemple. En Norvège, elle est reine, et sous toutes ses formes ! Le *tørrfisk*, cette morue séchée à l’air libre sur des séchoirs en bois, est un véritable emblème culinaire, surtout dans le nord.
Sa texture et son goût concentré sont uniques. Et puis, il y a le *klippfisk*, la morue salée et séchée, qui est à la base de plats incroyables comme le *bacalao*, un héritage portugais et espagnol revisité à la norvégienne que j’ai eu la chance de déguster plusieurs fois, c’est un pur délice !
Sans oublier le hareng, ce petit poisson si humble mais si polyvalent. Il est préparé de mille façons : mariné (le *sursild*), fumé, en salade… Il y a une telle diversité de saveurs et de textures que je pourrais en parler des heures !
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est de voir comment un même produit peut être transformé pour offrir une palette gustative si large. C’est ça la magie de la cuisine norvégienne.
Les fruits de mer : Fraîcheur incomparable des profondeurs
Si vous êtes un amateur de fruits de mer, la Norvège va vous émerveiller, je vous le garantis ! Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la fraîcheur, car ici, on atteint des sommets.
Les crevettes, par exemple, sont d’une douceur et d’une chair si délicate, surtout les petites crevettes des fjords, que je n’en ai jamais mangé de pareilles ailleurs.
Elles sont souvent servies simplement, avec un peu de citron et de pain, pour ne pas masquer leur goût subtil. Et que dire du crabe royal (*kongekrabbe*) ?
Ce monstre des mers, pêché dans les eaux glaciales de l’Arctique, offre une chair tendre et sucrée qui est un vrai festin. Il est bien sûr cher, mais si vous avez l’occasion de vous faire plaisir, foncez !
Lors d’un dîner à Oslo, j’ai eu la chance de goûter à des coquilles Saint-Jacques d’une taille impressionnante, juste poêlées, avec une sauce légère, c’était divin.
La pureté de l’eau, la lenteur de la croissance des espèces dans ces eaux froides, tout concourt à donner aux fruits de mer norvégiens une qualité supérieure.
C’est une expérience sensorielle que chaque gourmand se doit de vivre au moins une fois dans sa vie.
Viandes Robustes et Saveurs Terrestres : L’âme du terroir
Le gibier et l’élevage traditionnel
Après avoir exploré les trésors de la mer, tournons-nous vers la terre ferme, car la Norvège a aussi de belles surprises à nous offrir côté viandes ! Le gibier occupe une place de choix dans la gastronomie norvégienne, et pour cause : les forêts et les montagnes sont peuplées d’animaux sauvages.
Le renne (*reinsdyr*) et l’élan (*elg*) sont des viandes très appréciées, avec des saveurs prononcées, légèrement sauvages, qui évoquent instantanément les grands espaces nordiques.
J’ai eu l’occasion de goûter à un ragoût de renne lors d’un séjour en Laponie norvégienne, c’était une explosion de saveurs, une viande tendre, juteuse, préparée avec des baies sauvages, c’était un plat d’une authenticité rare.
L’agneau, élevé dans les pâturages montagneux et le long des côtes, bénéficie également d’un environnement exceptionnel qui confère à sa chair une tendreté et un goût particulier.
Les éleveurs norvégiens sont très attachés aux méthodes traditionnelles, respectueuses de l’animal et de l’environnement, ce qui se traduit directement dans la qualité de la viande que l’on retrouve dans nos assiettes.
C’est une cuisine qui célèbre le cycle de la nature et le savoir-faire ancestral.
Des plats réconfortants pour les longs hivers
Les longs hivers norvégiens, froids et enneigés, ont naturellement donné naissance à une cuisine réconfortante, généreuse, qui réchauffe le corps et l’âme.
Le plat national, le *fårikål*, en est le parfait exemple : un ragoût d’agneau et de chou cuit lentement, assaisonné simplement de grains de poivre noir.
C’est un plat rustique, simple, mais d’une efficacité incroyable pour se sentir bien. Je me souviens d’une soirée où il neigeait à gros flocons, et ce *fårikål* était exactement ce qu’il me fallait, une véritable étreinte culinaire !
Les *kjøttkaker*, des boulettes de viande norvégiennes, sont un autre classique, souvent servies avec une sauce brune, des pommes de terre et des petits pois.
C’est le plat que l’on attend après une longue journée en plein air. Ces plats sont l’incarnation même du *koselig*, ce concept norvégien de confort et de convivialité.
Ils sont synonymes de chaleur, de partage, et ramènent à l’essentiel : bien manger en bonne compagnie. La cuisine terrestre norvégienne est une ode à la simplicité et à la richesse des produits locaux.
Les Douceurs Nordiques : Quand la nature nous régale
Baies sauvages et desserts traditionnels
Après tous ces plats salés, il est temps de parler des douceurs ! La Norvège, avec ses vastes forêts et ses landes, est un véritable paradis pour les baies sauvages.
Les mûres des marais (*moltebær*), les airelles (*tyttebær*) et les myrtilles (*blåbær*) sont cueillies avec passion et se retrouvent dans de nombreux desserts traditionnels.
La *moltekrem*, une crème fouettée mélangée à des mûres des marais, est un dessert festif, particulièrement apprécié à Noël. J’ai été surprise par le goût délicat et légèrement acidulé des *moltebær*, c’est une saveur unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Les gaufres norvégiennes, souvent en forme de cœur, servies avec de la crème aigre et de la confiture de baies, sont un régal simple mais tellement efficace pour le goûter.
On trouve aussi des desserts à base de pommes de terre, comme le *lefse*, une sorte de galette fine, et des gâteaux secs pour accompagner le café. C’est une pâtisserie moins opulente que la française, mais pleine de charme et d’authenticité, qui met en avant les saveurs naturelles des ingrédients.
Les fromages norvégiens : Une découverte surprenante
Quand on pense fromages, on imagine souvent la France, n’est-ce pas ? Mais la Norvège a aussi ses pépites fromagères, et la plus célèbre d’entre elles est sans aucun doute le *brunost*, le fromage brun.
Ne vous attendez pas à un goût classique ! Sa couleur caramélisée vient du fait qu’il est fabriqué à partir du petit-lait (lactosérum) de chèvre ou de vache, lentement réduit, ce qui lui donne un goût sucré-salé, avec des notes de caramel.
La première fois que j’en ai goûté, j’ai été totalement déroutée, mais je vous assure, on en devient vite accro ! Il se déguste en fines tranches sur du pain ou des gaufres, souvent avec de la confiture.
C’est une expérience gustative à part entière, typiquement norvégienne. Mais il n’y a pas que le *brunost* ! J’ai aussi découvert des fromages à pâte dure, comme le *Jarlsberg*, au goût doux et noisetté, qui est devenu un de mes favoris pour accompagner un bon verre de vin.
La scène fromagère norvégienne, bien que moins médiatisée que d’autres, est en pleine effervescence, avec de petits producteurs passionnés qui créent des produits d’une grande qualité.
La Fermentation et la Conservation : Un art ancestral
Historique et importance des techniques de conservation
Pour un pays qui a connu des hivers rigoureux et une dépendance forte à la pêche, les techniques de conservation n’étaient pas juste une option, mais une nécessité absolue.
Imaginez, des siècles durant, avant les réfrigérateurs et les transports rapides, comment faire pour stocker la nourriture et survivre aux mois où la nature est moins généreuse ?
C’est là qu’interviennent des méthodes ancestrales comme le séchage, le salage, le fumage et surtout la fermentation. Ces techniques, perfectionnées au fil des générations, ont permis aux Norvégiens de garantir des provisions et de diversifier leurs apports nutritionnels même dans les périodes les plus rudes.
C’est fascinant de voir comment l’ingéniosité humaine s’est adaptée à l’environnement. La Norvège est un exemple parfait de cette culture de la conservation, où chaque méthode a non seulement assuré la survie mais aussi créé des saveurs et des textures uniques, profondément ancrées dans l’identité culinaire du pays.
Je me suis toujours dit que c’était une forme d’art, cette capacité à transformer et préserver pour le futur.
Des saveurs uniques grâce à la fermentation
Et parmi toutes ces techniques, la fermentation tient une place particulière, offrant des saveurs qui peuvent surprendre nos palais habitués à d’autres cuisines.
Le *rakfisk*, par exemple, est un plat à base de poisson fermenté (souvent de la truite ou de l’omble chevalier), servi cru avec des pommes de terre, de l’oignon et de la crème aigre.
C’est un plat pour les palais aventureux, je ne vais pas vous mentir ! L’odeur est forte, le goût est intense, mais c’est une expérience culturelle et gustative inoubliable.
Personnellement, j’ai tenté l’expérience lors d’un festival local, et bien que le premier contact fut… disons, mémorable, j’ai compris la tradition et l’amour que les Norvégiens portent à ce plat.
Au-delà du *rakfisk*, d’autres aliments sont fermentés, comme certains légumes ou même le lait, créant des produits laitiers avec des saveurs acidulées et complexes.
C’est une cuisine qui ne craint pas les saveurs puissantes et qui met en lumière une expertise transmise de génération en génération. C’est une invitation à sortir de sa zone de confort culinaire et à s’ouvrir à de nouvelles sensations.
Boissons Locales : Accompagner les saveurs

L’Aquavit : Plus qu’une boisson, une tradition
Quand on parle de la gastronomie norvégienne, on ne peut absolument pas ignorer l’Aquavit ! Cette eau-de-vie scandinave, dont le nom vient du latin “aqua vitae” (eau de vie), est bien plus qu’une simple boisson : c’est une véritable institution, un pilier de la culture et des célébrations norvégiennes.
Fabriquée à partir de pommes de terre, elle est distillée et aromatisée avec diverses épices, dont le carvi et l’aneth sont les plus distinctifs, mais aussi parfois la coriandre, l’anis ou le fenouil.
Ce qui est fascinant, c’est que l’Aquavit vieillit souvent en fûts de chêne, parfois même sur des bateaux qui traversent l’équateur (le fameux *Linje Aquavit*), ce qui lui confère une complexité aromatique incroyable.
On la déguste fraîche, en petites gorgées, souvent pour accompagner les plats riches comme les viandes ou les poissons fumés. J’ai eu la chance de participer à un dîner traditionnel où chaque plat était accompagné d’un Aquavit différent, c’était une découverte passionnante de l’accord mets et spiritueux.
C’est une boisson qui réchauffe le cœur et l’esprit, parfaite pour les soirées entre amis ou les grandes occasions.
Bières artisanales et jus de baies
Mais l’Aquavit n’est pas la seule boisson à l’honneur en Norvège ! Ces dernières années, la scène des bières artisanales a explosé, offrant une diversité impressionnante de styles et de saveurs.
Des microbrasseries fleurissent un peu partout, proposant des bières locales qui mettent en valeur des ingrédients norvégiens et des techniques de brassage innovantes.
Que vous soyez amateur de blonde légère, de stout robuste ou de bière aux notes fruitées, vous trouverez forcément votre bonheur. Lors de mon séjour, j’ai été ravie de découvrir des bières infusées avec des baies locales, un vrai délice !
Et pour ceux qui préfèrent les boissons sans alcool, la Norvège regorge de jus de fruits et de baies d’une qualité exceptionnelle. Les jus de pommes, de myrtilles ou d’airelles, souvent pressés artisanalement, sont d’une fraîcheur et d’une intensité de goût incroyables.
Ils sont non seulement délicieux, mais aussi un excellent moyen de se désaltérer tout en profitant des bienfaits de ces trésors de la nature norvégienne.
Ces boissons, qu’elles soient alcoolisées ou non, sont le complément parfait à la richesse de la cuisine locale.
L’Expérience Culinaire Norvégienne Moderne : Entre tradition et innovation
Les chefs norvégiens réinventent leur patrimoine
Vous pensez que la cuisine norvégienne est uniquement synonyme de tradition rustique ? Détrompez-vous ! Ces dernières années, un vent de fraîcheur souffle sur les tables du pays, porté par une nouvelle génération de chefs talentueux et audacieux.
Ils sont en train de réinventer le patrimoine culinaire norvégien, en puisant dans les recettes ancestrales et les produits locaux d’exception, mais en y apportant une touche de modernité, de créativité et de finesse.
L’influence du mouvement de la “Nouvelle Cuisine Nordique” est palpable : on privilégie les ingrédients de saison, la simplicité des saveurs, et une présentation épurée qui met en valeur la beauté naturelle des produits.
J’ai eu l’occasion de dîner dans plusieurs restaurants à Oslo et Bergen qui m’ont bluffée par leur capacité à transformer des ingrédients que je connaissais déjà en des œuvres d’art gustatives.
C’est une cuisine qui respecte son histoire tout en regardant résolument vers l’avenir, une cuisine qui ose surprendre et émerveiller. Franchement, c’est un festival pour les papilles, et je ne saurais trop vous conseiller d’explorer cette facette plus contemporaine de la gastronomie norvégienne.
Une cuisine durable et respectueuse de l’environnement
Ce qui m’a le plus marquée dans cette nouvelle vague culinaire norvégienne, c’est l’engagement profond envers la durabilité et le respect de l’environnement.
Les chefs sont incroyablement conscients de l’importance de travailler avec des produits locaux, de minimiser le gaspillage et de soutenir les petits producteurs.
C’est une philosophie qui va bien au-delà de la simple tendance ; c’est une véritable éthique qui imprègne toute la chaîne alimentaire, de la pêche à l’assiette.
Ils valorisent chaque partie de l’animal ou du poisson, utilisent des herbes et des légumes oubliés, et sont constamment à la recherche de nouvelles façons de réduire leur empreinte écologique.
Cette approche non seulement contribue à préserver les ressources naturelles exceptionnelles de la Norvège, mais elle enrichit aussi la cuisine en explorant des saveurs et des textures insoupçonnées.
C’est une cuisine qui a du sens, qui nourrit le corps et l’esprit, et qui nous rappelle l’importance de manger de manière responsable. La Norvège est vraiment à la pointe de cette transition vers une gastronomie plus consciente et respectueuse de notre planète.
| Plat Norvégien | Description | Mon avis personnel |
|---|---|---|
| Fårikål | Ragoût traditionnel à base d’agneau et de chou, mijoté avec des grains de poivre noir. | C’est le plat national pour une bonne raison ! Simple, mais incroyablement savoureux et réconfortant. L’agneau est toujours super tendre. |
| Kjøttkaker | Boulettes de viande norvégiennes, généralement servies avec une sauce brune, des pommes de terre et des pois. | Un classique indémodable du quotidien. C’est le plat “maison” par excellence, doux et plein de saveur. On se sent tout de suite bien ! |
| Brunost (Gudbrandsdalsost) | Fromage brun à base de lactosérum de chèvre ou de vache, au goût sucré-caramélisé distinctif. | Une expérience unique ! Au début, c’est surprenant ce goût sucré-salé, mais on y prend vite goût, surtout sur une gaufre chaude avec de la confiture. |
| Rakfisk | Poisson fermenté (souvent de la truite), servi cru avec de la crème aigre, des oignons et des pommes de terre. | Franchement, c’est pour les palais aventureux ! L’odeur est forte, le goût intense, mais c’est une vraie plongée dans les traditions norvégiennes. À essayer si vous êtes curieux ! |
| Moltekrem | Crème fouettée mélangée à des mûres des marais (moltebær), un dessert festif et délicat. | La douceur des baies des marais est divine. Ce dessert est léger, parfumé, et évoque parfaitement les saveurs des forêts nordiques. Un vrai coup de cœur ! |
Le mot de la fin
Quel voyage culinaire nous avons fait ensemble à travers la Norvège, n’est-ce pas ? J’espère que cette immersion dans ses saveurs uniques vous a donné envie de sauter dans le prochain avion pour découvrir tout cela par vous-mêmes ! De la fraîcheur incomparable des fruits de mer des fjords aux arômes robustes du gibier des montagnes, en passant par les douceurs inattendues des baies sauvages et les fromages qui bousculent nos habitudes, la gastronomie norvégienne est une véritable célébration de la nature. Ce que j’ai ressenti le plus fortement, c’est cette authenticité, cette capacité à transformer des produits simples en expériences gustatives profondes, ancrées dans une histoire et un respect de l’environnement. C’est une cuisine qui raconte une histoire à chaque plat, un héritage précieux que les chefs d’aujourd’hui réinterprètent avec brio. C’est plus qu’une simple nourriture, c’est une part de l’âme norvégienne.
Informations utiles à connaître
1. Réservez vos expériences culinaires à l’avance
Si vous prévoyez de dîner dans les restaurants les plus réputés, en particulier ceux qui mettent en avant la “Nouvelle Cuisine Nordique”, pensez à réserver bien à l’avance. À Oslo ou Bergen, les bonnes adresses sont souvent prises d’assaut, surtout en haute saison. Un petit coup de fil ou une réservation en ligne vous garantira une place et évitera les déceptions. J’ai failli me faire avoir une fois, mais heureusement, j’ai trouvé une annulation de dernière minute !
2. Explorez les marchés locaux et les petits producteurs
Pour une immersion authentique, ne manquez pas les marchés locaux ! C’est là que vous trouverez les produits les plus frais, souvent directement des pêcheurs ou des agriculteurs. C’est aussi une excellente occasion de goûter à des spécialités régionales comme le *brunost* ou les saucissons de renne, et de discuter avec les habitants. Les marchés sont une mine d’or pour découvrir des saveurs que vous ne trouverez pas en supermarché et pour dénicher des souvenirs gourmands.
3. Osez les saveurs inattendues
La Norvège a une cuisine riche en saveurs uniques et parfois audacieuses, comme le *rakfisk* ou les différentes préparations de hareng. Mon conseil ? Laissez-vous tenter ! Même si l’odeur ou l’idée vous surprend au premier abord, goûter à ces plats fait partie intégrante de l’expérience culturelle. J’ai appris que les meilleures découvertes se font souvent en sortant de sa zone de confort.
4. Ne sous-estimez pas la qualité des boissons locales
Au-delà de l’Aquavit, qui est un incontournable pour les traditions, la Norvège regorge d’excellentes bières artisanales et de jus de baies incroyables. N’hésitez pas à demander conseil dans les bars ou restaurants pour découvrir les productions locales. Certains jus de pommes pressés artisanalement sont d’une pureté et d’un goût inégalés. Et pour les amateurs de bière, la scène est vraiment dynamique et créative !
5. Adaptez votre alimentation à la saison
Comme partout dans les pays nordiques, la cuisine norvégienne est fortement saisonnière. En hiver, attendez-vous à des plats plus riches et réconfortants, avec des viandes et des méthodes de conservation. En été, les fruits de mer sont à leur apogée, et les baies sauvages sont abondantes pour les desserts. Manger de saison, c’est l’assurance de déguster les produits à leur meilleur et de vivre une expérience culinaire plus riche.
Points importants à retenir
La gastronomie norvégienne est une symphonie de saveurs où la mer joue la première mélodie, offrant une fraîcheur incomparable et une diversité au-delà du saumon. La terre n’est pas en reste, avec des viandes robustes et réconfortantes, parfaites pour les longs hivers. Les baies sauvages et les fromages comme le *brunost* apportent une touche de douceur et d’originalité. Les techniques ancestrales de conservation et de fermentation ne sont pas de simples pratiques, mais un art qui a façonné l’identité culinaire du pays et créé des goûts uniques. Enfin, la scène culinaire moderne, portée par des chefs innovants, réinvente ce patrimoine avec un profond respect pour la durabilité et l’environnement. C’est une cuisine authentique, surprenante et profondément liée à sa nature majestueuse.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Au-delà du saumon, quels sont les plats norvégiens emblématiques à absolument goûter ?
R: Ah, quelle excellente question ! C’est vrai que le saumon, surtout fumé ou en gravlax, est un ambassadeur de la Norvège que l’on connaît bien, et c’est délicieux, je vous l’accorde !
Mais laissez-moi vous dire, la Norvège a tellement plus à offrir sur sa table. Quand j’y étais, j’ai été émerveillée par la diversité des saveurs. Par exemple, impossible de passer à côté du Fårikål, c’est un peu le plat national !
Imaginez un ragoût réconfortant à base de mouton et de chou, mijoté lentement… un pur bonheur, surtout quand il fait un peu frais dehors. On le sert généralement avec des pommes de terre bouillies, et c’est le genre de plat qui vous enveloppe de chaleur et de convivialité.
Et puis, si vous êtes comme moi et que vous adorez les fruits de mer, mais que vous voulez changer du saumon, alors le Lutefisk est une expérience unique.
C’est un poisson blanc séché et réhydraté, souvent de la morue, servi avec du bacon, des petits pois et des pommes de terre pendant la période des fêtes.
Je dois avouer, son goût est assez prononcé et particulier, mais il fait tellement partie de la tradition que ça vaut le coup d’essayer pour se faire sa propre idée !
Ne manquez pas non plus les Kjøttkaker, ces boulettes de viande norvégiennes, souvent de bœuf, servies avec une sauce brune, des pommes de terre et des légumes.
C’est un plat simple, mais tellement savoureux, un vrai plat “doudou” qui me rappelle les repas de famille. Sans oublier le Brunost, un fromage brun au goût de caramel, que l’on trouve partout et qui se déguste sur du pain ou des gaufres.
C’est une douceur surprenante qui crée une vraie addiction !
Q: La cuisine norvégienne, est-ce uniquement du poisson et des fruits de mer ?
R: C’est une idée reçue très répandue, n’est-ce pas ? On imagine la Norvège, et tout de suite, on pense aux immenses bancs de poissons et à l’océan. Et c’est vrai, les produits de la mer y sont d’une qualité exceptionnelle, d’une fraîcheur incroyable !
Le cabillaud, le hareng sous toutes ses formes (le Sursild mariné est un régal !), les crevettes du Lyngen… tout est là pour ravir les amateurs. Mais ma découverte la plus passionnante a été de voir à quel point la viande et le gibier tiennent une place importante, surtout quand on s’éloigne un peu du littoral.
Croyez-moi, on y trouve des viandes absolument succulentes ! Le gibier, comme l’élan ou le renne, est souvent préparé pour les grandes occasions, et sa saveur intense est une vraie explosion en bouche, généralement accompagnée de sauces riches et de confiture d’airelles, un contraste sucré-salé que j’adore.
Le mouton est également très présent, notamment avec le Pinnekjøtt, des côtes d’agneau salées et séchées, cuites à la vapeur, un plat festif par excellence.
Et puis, il y a toutes ces saucisses artisanales, propres à chaque région, souvent dégustées avec du pain plat et de la crème fraîche. Les Norvégiens utilisent aussi beaucoup de légumes racines, de pommes de terre – qui sont une base essentielle de nombreux plats – et de baies sauvages, partout !
Que ce soit dans des desserts, des sauces ou simplement cueillies et mangées, elles apportent une touche de fraîcheur acidulée qui équilibre parfaitement les saveurs plus robustes.
Donc non, la cuisine norvégienne est bien plus variée et riche qu’un simple festin de poisson !
Q: Comment la cuisine norvégienne réussit-elle à être à la fois traditionnelle et moderne ?
R: C’est une question que je me suis posée très souvent en explorant cette gastronomie, et c’est ce qui la rend si fascinante à mes yeux ! La Norvège a ce don incroyable de chérir ses traditions tout en étant incroyablement tournée vers l’avenir culinaire.
L’essence de sa cuisine repose sur des matières premières exceptionnelles, directement issues de ses paysages immaculés : les produits de la mer d’une pureté inégalée, le gibier des forêts, les agneaux qui paissent dans des pâturages vierges, et ces baies et légumes qui poussent lentement sous un soleil estival qui ne se couche presque jamais.
Ce respect pour le produit local et de saison, c’est le cœur de la tradition. Les méthodes ancestrales de conservation, comme le fumage, le salage et le séchage, ne sont pas de simples reliques du passé, mais des techniques toujours utilisées qui donnent aux aliments des saveurs uniques et profondes.
Mais ce qui est vraiment excitant, c’est de voir comment les chefs norvégiens, qui se forgent une réputation internationale – d’ailleurs, la Norvège est très bien placée au Bocuse d’Or !
–, s’approprient ce patrimoine. Ils ne le renient pas, bien au contraire ! Ils le célèbrent avec des approches inventives et modernes.
On trouve des restaurants étoilés qui revisitent ces classiques avec une finesse incroyable, utilisant des techniques de pointe pour sublimer des ingrédients simples.
C’est cette alchimie entre la simplicité authentique des saveurs et la créativité audacieuse des chefs qui donne à la cuisine norvégienne sa singularité.
C’est comme si chaque plat racontait une histoire ancienne, mais avec un accent résolument contemporain. Une vraie leçon de cuisine, et une expérience à vivre absolument !






